Historique de l'ADM et de ses activités 1986-2010

Au début des années 60, la plupart des travailleurs algériens retournent au pays qui vient de conquérir son indépendance.

Ils sont remplacés dans les usines par des Africains, en majorité des Maliens, qui arrivent de leurs villages pour un parcours initiatique qui se prolongera pour beaucoup.

La plupart d'entre eux sont illettrés ou ont été initiés à la seule lecture du Coran mais ne parlent pas français. A la demande de la CIMADE, des étudiants et des militaires du contingent basés au Fort d'Aubervilliers organisent des cours d'alphabétisation. Ils créent une Association, EPHETA, qui se donne comme objectif d'aider les migrants à s'intégrer en France, à se défendre contre les marchands de sommeil qui les entassent dans des caves insalubres...

Des liens d'amitié se nouent entre Maliens et Français qui perdurent jusqu'en 1985, un an après une seconde sécheresse qui va modifier l'équilibre précaire du village de Melga dont est originaire Amadou Fofana. Ceci  incite un petit noyau de Français à créer une association de développement : l'ADM est née, avec le concours de nombreux Africains, participant à des réunions.

Les premières années 86-89 ont bénéficié d'une dynamique tiers-mondiste très favorable et nos premiers projets ont été bien accueillis, ici, en France, et là-bas au Mali.

Ici, l’ADM a fait connaître Melga à des collégiens et leurs parents (collecte pour l’acquisition et l’envoi d’une moto au village, information lors des semaines de la solidarité…), à des lycéens qui ont travaillé sur des projets (en dernier : la cuisson solaire)  moto
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Elle a organisé régulièrement des fêtes où une centaine de personnes dégustaient un mafé cuisiné par nos amies africaines et dansaient au son du djembé.

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jardin L’ADM là-bas, après une banque de céréales et une formation agricole avec le GRDR (Groupe de Recherche et de Réalisation pour le Développement), a initié des jardins maraîchers collectifs (financés par les Collectivités Territoriales, la ville de Montesson et une entreprise l’IFP).
radis Un ingénieur agronome d’Agir-ABCD a fait plusieurs voyages à Melga dès le début des années 80. mission
 Plusieurs puits à cette époque ont été creusés aussi bien pour l’eau potable que pour arroser les jardins. puits
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Une case santé a été installée, et avec l’aide de SOS-Enfants, Médecins du Monde et Aviation sans Frontières des médicaments ont été envoyés. Deux aides-soignants ont été formés…

Dès le début des années 80, une machine à tresser le grillage a été acheminée à Melga et l’atelier grillage a tressé plus de 8 tonnes de fil de fer pour enclore les jardins mais il se heurte à l’heure actuelle à l’approvisionnement en fil de fer de bonne qualité.

Lorsque l’école du premier cycle a été créée à Melga, l’ADM a financé des cours d’alphabétisation le soir pour les jeunes adultes

grillage
COS L’association a monté un partenariat entre le Centre de Santé du village et un établissement Handicap et Formation du COS (Centre d'Orientation Sociale) de Seine et Marne pendant les années 2008 et 2009 : du matériel a été envoyé ainsi que des fonds pour la rénovation du Centre et le redémarrage des activités.

 L’ADM publie un bulletin environ deux fois par an, envoyé à tous ses adhérents, une centaine de Français et une centaine d’Africains.

 L’association est plus préoccupée par un soutien apporté au groupe des migrants du village que par l’envoi direct de fonds ou d’une aide matérielle. Son but : impulser des initiatives, soutenir des projets, « aider la communauté villageoise dans sa volonté de prendre en main son propre développement » more help

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